samedi, septembre 24, 2005


- « Les « Contes et Légendes de la Schizosphère », hypertexture de méta-récits posthumains, neurogiciel narratif cosmogonique, mémoire virtuelle noosphérique de ce qui fût, de ce qui est et de ce qui n’est pas encore, marquent l’émergence, au sein d’un monde en déclin, d’une ère radicalement nouvelle, quoique toujours/déjà contenue en lui!
La conscience de la Vie à créer progresse parce que le sens des choses y contribue !
En s’attaquant au code-source de la neuroprogrammation marchande métastatique par la neuronexion à cette « conscience dionysiaque » qui danse et tue... contenue dans « l’intermonde », sorte de cache aux fauves, rendus furieux par leur séquestration… jamais les désirs, rendus à leur enfance, n’ont disposé en chacun d’une telle puissance de briser ce qui les inverse, les nie, les réifie en objets marchands!
..Il arrive donc aujourd’hui ce qu’aucune imagination n’avait osé soutenir : le processus d’alchimie individuelle n’aboutit à rien de moins qu’à la transmutation de l’histoire inhumaine en réalisation de « l’homo sapiens neuromatrix », du posthumain cyborg techno-nomade évoluant au sein du rhizome schizosphérique global!
..Car les faits répondent à la question du dépassement avant que les prétendus révolutionnaires aient songé à la poser ! Ce qui n’est pas dépassé pourri et ce qui pourrit incite au dépassement, et donc à la rupture épistémologique ! Au changement de paradigme ! A la grande mutation anthropologique et sociétale !
Les Agents du Chaos doivent donc reprendre le noyau d’exigences radicales abandonné par les mouvements initialement révolutionnaires… C’est pourquoi ils doivent pratiquer « l’art du chaos », car "c’est toujours du Chaos illimité et indéfini que surgissent les formes nouvelles !" Tout comme les éléments atomiques les plus lourds dont votre corps est constitué ont été synthétisé dans la « forge nucléaire » des étoiles géantes qui ont explosé il y a plus de cinq milliards d’années !»

Alors le Grand Dragon arc-en-ciel ricanant, flamboyant, l'air narquois, le regard de braise, proféra soudainement mais calmement, sur un ton pur et tranchant comme la glace mais semblant capable de contenir toute la puissance et l’énergie d’une supernova qui, au moment de l'explosion, brille comme dix milliards de soleils en un seul point :

-« À vous mes frères de douleurs et de production, nous entrons enfin et pour toujours dans le « théâtre de la cruauté », la seule vraie réalité. Et si par malheur il ne devait nous rester qu'un seul désir ce serait celui-là : la construction du Plan, sa consistance et sa densité, son immuabilité et son immutabilité, sa joie. Dressons le Plan et activons son Apologie !
..Nous autres les damnés, les imperceptibles, activons la plus pure immanence. Notre refuge est la stricte et absolue ontologie du Plan. Apprenons à l'aimer, à vivre par lui et en lui. Et si ce Plan est bien la « Schizosphère » décrite dans ces « Contes et Légendes », ces hypertextures, alors serons-nous sans doute les derniers Nomades cosmiques de la Terre, réputée si légère !... »

Long Wang marqua alors une pause faisant ainsi place au silence sépulcral des "Abysses", le Grand Palais/Labyrinthe dans les catacombes de la « Cité des Ténèbres » , entre les murailles du monde, refuge numérique des élèves-Agents du Chaos pour la circonstance. Puis il reprit de sa voix qui avait la densité d'un grondement de Tonnerre dans le lointain:

1 commentaire:

Anonyme a dit…

A propos de schize, voir le site schizosophie, où il est encore question de "révolution" plutôt que de "mutation".